Laboratoire d’Analyses de Combustion de l’Université de Berkeley – Biodiesel

En mars 2006, la société Biodiesel Industries Inc. située en Californie, aux États-Unis, a partagé ses conclusions concernant une étude approfondie portant sur les biodiesels et leurs émissions de gaz.

Le contrat a été financé par le District afin d’étudier la faisabilité en terme de production et de consommation de biodiesel dans la région de la baie de San Francisco. Près de la moitié des raffineries californiennes de carburants fossiles se situent dans cette région. Le District a établi ce contrat de manière à couvrir deux points importants, à savoir prouver le bénéfice économique à raffiner du biodiesel à partir de matière première locale et valider les réductions d’émission de NOx, qui reste le principal inconvénient des biodiesels.

XBEE dans les biocarburants

Il est généralement reconnu que les méthodes de test pour le gazole affectent le test en lui-même. C’est pourquoi ce contrat a requit un nombre important de moteurs, en laboratoire ainsi que sur le terrain, ainsi que diverses méthodes de test. Cela afin d’obtenir les résultats les plus précis possibles sur les performances du biodiesel et des additifs dans des conditions de fonctionnement réel. Biodiesel Industries Inc., le contractant, avait récemment obtenu un brevet de technologie de raffinage de biodiesel par les autorités américaines et est un membre du National Biodiesel Board.

Des dispositions ont été prises pour que les essais soient effectués sous la direction du professeur Robert Dibble au Laboratoire d’Analyse de Combustion de l’Université de Californie à Berkeley. Le professeur Dibble, avec le soutien de certains de ses étudiants diplômés, a exécuté les protocoles d’essai sur un moteur diesel Cummins de 5,9 litres installé au laboratoire au cours de l’été 2004.

Le carburant diesel de référence utilisé pour les tests était du gazole à très faible teneur en soufre CARB (ULSD) acheté auprès du distributeur British Petroleum à San Jose, Western States Oil. Le biodiesel utilisé a été fabriqué à l’aide d’une mini-unité de production à partir de matières premières acquises dans la région de la baie de San Francisco, à savoir de l’huile de soja vierge raffinée et de l’huile de friteuse usagée. Ces deux types de biodiesel ont été sélectionnés parce que les recherches publiées par l’EPA suggèrent que les émissions de NOx seraient les plus élevées avec le biodiesel à base de soja et les plus faibles avec le biodiesel à base d’huile de friteuse usagée.
Divers mélanges de biodiesel et d’ULSD ont été testés, y compris 100% d’ULSD, 100% de biodiesel produit à partir d’huile végétale utilisée comme agrégat et 100% d’huile de soja vierge.

Le résultat le plus évident démontré par les mesures d’émissions est que l’utilisation de la Technologie des Enzymes XBEE réduit de manière significative les émissions de NOx dans toutes les formules testées : que ce soit dans un mélange de type B20 ou dans de l’huile pure, B100. Au-delà des NOx, les hydrocarbures imbrûlés (HC), le monoxyde de carbone (CO) et les particules (PM) ont aussi remarquablement chuté. Le carburant le plus efficace en terme de réduction des émissions de gaz nocifs fut le B100 produit à partir d’huile vierge de soja mélangée avec XBEE.

Agrégats d'huiles
végétales recyclées (B100)
Sans XBEE
Avec XBEE
Différence
HC - Hydrocarbures (ppm)
7,70
5,30
-31,17 %
CO - Monoxyde de Carbone (ppm)
33,30
32,40
-2,70 %
PM - Particules (mg/Nm3)
2,20
2,00
-9,09 %
NOx - Oxydes d'Azote (ppm)
656
554
-15,55 %
Huile de soja pure (B100)
Sans XBEE
Avec XBEE
Différence
HC - Hydrocarbures (ppm)
10,00
5,20
-48,00 %
CO - Monoxyde de Carbone (ppm)
36,30
32,10
-11,57 %
PM - Particules (mg/Nm3)
2,30
1,80
-21,74 %
NOx - Oxydes d'Azote (ppm)
720
559
-22.36 %

Laboratoire d’Analyse de Combustion de l’Université de Californie

Berkeley (CA), Etats-Unis